Le supermarché ou la théorie du chaos en application !
Cette semaine je me décide à tenter une expérience inouïe : le supermarché, seule, avec les deux enfants !
D'abord, je pars en oubliant les sacs en plastiques, comme d'habitude, du coup je me retrouve avec une collection de cabas en plastique hallucinante, j'en ai de partout dans la maison !
Ensuite, je me rends compte que je n'ai pas la fameuse pièce d'un euro, celle que tu as tout le temps dans ton porte monnaie et que cette fois tu n'as plus car tu t'es résignée à la donner à un mec qui t'a nettoyé ton pare brise de force. Ben oui, une fois que tu m'as fait ton coeur en mousse sur tout mon pare brise, je vais pas te dire non ! Evidemment, je n'ai pas le temps de remettre du liquide nettoyant dans ma voiture et je saurai même pas où ça se met ce truc ! Bref, heureusement les chariots "modernes" acceptent les pièces de 0,50 cents.
Je mets Jules dans le siège du caddie, il tombe sur les côtés en voulant mordre frénétiquement les barres métalliques (oui il fait ses dents). Non je n'ai pas acheté le réducteur de siège spécial caddies, attend on a pas assez de merdes dans la maison ! Pas de panique, j'ai une vieille écharpe dans la voiture, je la passe dans son dos et je l'attache au mange pièce du caddie. Ensuite Camille, pas le choix, dans le caddie. Je l'assois, elle crie "non" et se relève, pas docile la créature !
J'allais déjeuner chez ma tante et mon oncle qui vivent près d'un supermarché géant, le genre de supermarchés où tu as 10 kilomètres de marche d'un côté à l'autre du magasin, 200 mètres de dénivelés, tu sors tes chaussures de rando et ton GPS ! Je m'y suis tentée.
Après une heure de marche dans les dédales de la galerie commerciale, j’atteins l'entrée de ce petit paradis. Première urgence, occuper Camille, je vais au rayon livres, je prends 3 superbes livres, qu'elle regarde 1 min 30 et qu'elle balance. Quoi tu n'aimes pas Martine ? "NONNNNNN". Ok........
Ensuite, j'achète le nécessaire de survie : le lait pour les enfants, les couches, les compotes et déjà Camille en a marre et commence à pleurer. Je me dirige vers le rayon pâtisserie pour acheter un gâteau, non je n'ai pas eu le temps d'en faire un. Je choisis une jolie mousse à la framboise, décorée de plein de framboises fraîches je la dépose dans le chariot, le temps de me tourner pour prendre du pain et Camille était déjà en train de maltraiter le gâteau, elle jouait des maracas avec la boite, il ne ressemblait plus à rien, les framboises étaient en bouillie, l'invitée qui ramène un gâteau dégueulasse, ça marque bien ! Après quelques articles déposés dans le caddie et avec lesquels Camille s'est amusée à faire du lancer de poids, j'ai laissé tomber !
Puis Jules se met à son tour à hurler et là je sens les regards. Ceux qui te rendent mal à l'aise et qui disent : "mais que fait cette mère indigne avec ses enfants dans un supermarché, ils seraient mieux au parc". Oui et bien moi je serai mieux aux Maldives sous un cocotier, à siroter une pina colada mais on fait pas toujours ce qu'on veut madame dans la vie ! Ou alors tu as mémé qui s'emmerde dans les rayons et qui t'arrête alors que tu as envie d'en finir : "ils sont mignons, ils sont jumeaux ?" Euh y'en a un qui fait la moitié de l'autre un peu de réflexion madame !
Je me dirige vers les caisses, il y a la queue partout sauf à la caisse prioritaire, je vais donc à la caisse prioritaire. Une femme arrive dans la queue, se met à mon niveau et me regarde en traînant la patte, en cherchant mon handicap. Non je n'ai pas honte ! J'ai deux enfants hurlants, j'ai un handicap donc je suis prioritaire, c'est logique ! Madame vous gambadez comme une chèvre sauvage dans les rayons et en arrivant à la caisse vous êtes unijambiste !
Je suis ressortie de cet endroit lessivée, comme si je venais de faire 3H de sport en écoutant des chants grégoriens et je ne tenterai plus l'expérience, sauf si je n'ai pas le choix évidemment !
Ensuite, j'achète le nécessaire de survie : le lait pour les enfants, les couches, les compotes et déjà Camille en a marre et commence à pleurer. Je me dirige vers le rayon pâtisserie pour acheter un gâteau, non je n'ai pas eu le temps d'en faire un. Je choisis une jolie mousse à la framboise, décorée de plein de framboises fraîches je la dépose dans le chariot, le temps de me tourner pour prendre du pain et Camille était déjà en train de maltraiter le gâteau, elle jouait des maracas avec la boite, il ne ressemblait plus à rien, les framboises étaient en bouillie, l'invitée qui ramène un gâteau dégueulasse, ça marque bien ! Après quelques articles déposés dans le caddie et avec lesquels Camille s'est amusée à faire du lancer de poids, j'ai laissé tomber !
Puis Jules se met à son tour à hurler et là je sens les regards. Ceux qui te rendent mal à l'aise et qui disent : "mais que fait cette mère indigne avec ses enfants dans un supermarché, ils seraient mieux au parc". Oui et bien moi je serai mieux aux Maldives sous un cocotier, à siroter une pina colada mais on fait pas toujours ce qu'on veut madame dans la vie ! Ou alors tu as mémé qui s'emmerde dans les rayons et qui t'arrête alors que tu as envie d'en finir : "ils sont mignons, ils sont jumeaux ?" Euh y'en a un qui fait la moitié de l'autre un peu de réflexion madame !
Je me dirige vers les caisses, il y a la queue partout sauf à la caisse prioritaire, je vais donc à la caisse prioritaire. Une femme arrive dans la queue, se met à mon niveau et me regarde en traînant la patte, en cherchant mon handicap. Non je n'ai pas honte ! J'ai deux enfants hurlants, j'ai un handicap donc je suis prioritaire, c'est logique ! Madame vous gambadez comme une chèvre sauvage dans les rayons et en arrivant à la caisse vous êtes unijambiste !
Je suis ressortie de cet endroit lessivée, comme si je venais de faire 3H de sport en écoutant des chants grégoriens et je ne tenterai plus l'expérience, sauf si je n'ai pas le choix évidemment !
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